At home with Williane Graziani Couturier
En cette période tout particulièrement compliquée, nous avons souhaité laisser carte blanche à des stylistes, mannequins, anonymes, photographes, créateurs et autres créatifs pour une plongée en immersion dans leur intimité.
Découvrez avec nous l’envers du décor de leur confinement, leurs looks, leurs pensées, leurs appartements… Tel un journal intime, ils vous inviteront à découvrir l’invisible à travers une série de clichés réalisés par leurs soins. Pour ce nouvel épisode de ‘At Home With‘, partez à la rencontre de notre cool kid préféré Williane Graziani Couturier.
En ce moment
Il n’est pas question de se laisser aller pour Williane. ‘Cette période de confinement a été assez dure moralement les premiers jours‘, mais il a repris du poil de la bête. Il profite justement de cette période pour se recentrer sur lui-même, ‘chose difficile à faire quand on a du mal à subir le train-train du quotidien‘.
Ses journées commencent généralement vers 10H00. ‘On a pas tous les jours la chance de pouvoir profiter de la matinée pour dormir‘. Petit déjeuner de rigueur, et il alterne ensuite entre des séances de ménage et de sport. Il y passe au moins deux heures par jour. Une séance se termine toujours par un smoothie. ‘Il est important de faire toujours le plein de vitamines‘.
Le reste de la journée, il en profite pour se recentrer sur lui même, enchaîne les clopes tout en écoutant de la musique. ‘Williane sans une clope ce n’est pas vraiment Williane‘. Il alterne entre séries et poèmes. Il vient de recommencer le livre de poèmes de @Sonny_Hall, ‘The Blues comes with good news’. Un livre qui lui tient tout particulièrement à cœur. Il lui avait dédicacé lors d’un voyage à Amsterdam pour la marque GCDS. Un personnage charismatique qu’il admire beaucoup.
Niveau film, l’ambiance est aux films ‘mind fuck’, ceux qui le font réfléchir (son style préféré). Il cite Vanilla Sky, L’effet Papillon, L’armée des 12 singes, Donnie Darko, Predestination ou encore Inland Empire.
Les beaux jours arrivant, il va en profiter pour chiller sur sa terrasse (une chance en cette période). Le soir, il se coupe complètement des écrans, du moins en partie. Il allume la play et c’est le début de battles endiablés avec ses potes, les vrais. Ils se racontent leurs journées et en profitent pour décompresser. ‘Que serait le confinement sans les amis et les proches qui se soutiennent à distance‘ ?
Sa playlist
Il n’y a pas de meilleur booster que la musique. Il cite notamment les albums Insomnia (Skepta, Chip & Young Adz) ou encore Heaven or Hell de Don Toliver.
Il écoute les podcasts de l’un de ses meilleurs amis, Sir Corentin Pfeiffer, créateur de @embuscadepodcast. ‘Niveau house très sale, il y a de quoi faire ! Il me balance chaque jour un son différent. Une façon simple de garder le contact et prendre des news.’
Il redécouvre les albums de Sade, King Rule, Marcus Miller ou encore George Benson, tout en cuisinant. ‘J’adore manger autant que me cuisiner des bons petits plats.’
Après le confinement
A la question sur ce qu’il fera après le confinement, il nous répond ‘qu’il sortira, marchera dans la rue, et regardera les gens vivre et profitera à nouveau pleinement du simple contact humain. Il prendra le temps d’apprécier tous ces gestes simples qui nous paraissent parfois si chiants mais qui seront si agréables après le confinement’.
‘Il espère que cette épreuve mondiale pourra remettre les pendules à l’heure et ouvrira les yeux des gens sur des choses moins superficielles.‘