Du ciel bleu, du sable, du vent et de la peau rosée par les coups de soleil : c’était le cocktail revigorant dont Servan-Edern avait besoin au sortir du premier confinement. Le besoin vital de profiter de cette parenthèse hors des murs et loin de Paris pour faire des images rafraîchissantes, vivantes.
Elle l’a rejoint en Camargue un après-midi de juillet. Ce fut bref, haletant. Ils ont traversé les salins, couru nu à travers les étendues de sel rose, plongé dans les vagues. Ils ont laissé s’évaporer ce moment fugace pour en retirer quelques photos des mois plus tard. Brutes, sans artifices ni pudeur. Elle, c’est Léna.