Invitée à Porto pendant deux jours, l’équipe de Folkr est partie à la rencontre des entreprises locales portugaises. Il n’est pas question ici de vous faire l’apologie du ‘Made in Portugal’, déjà considéré comme un gage de qualité, tant pour la maroquinerie que pour les chaussures, mais de vous faire découvrir l’envers du décor, vous expliquer les enjeux de cette économie, son évolution et ses challenges.
En compagnie des équipes d’Apiccaps, l’association portugaise de l’industrie de la chaussure, des accessoires et des articles en cuir et succédanés, nous partons découvrir cinq entreprises : NoBrand, Vapesol, Belcinto, Ambitious ou encore Lemon Jelly, chacune avec leurs spécificités, leurs problématiques, certaines misant sur leur marque propre, d’autres sur l’export, mais toutes avec le même dénominateur commun : un savoir-faire inégalé.
Le secteur de la chaussure portugais exporte aujourd’hui 95 % de sa production, principalement vers l’Europe. Il cherche aujourd’hui à se tourner vers d’autres continents, tout en développant ses marques nationales. Fabriquer pour les autres autres griffes, oui, rendre le marché local sexy, un tout autre challenge.
Une économie en perpétuelle mutation
Si la qualité portugaise ne fait aucun doute, les entreprises doivent aujourd’hui se diversifier pour répondre à la demande. Même si les marques nationales gagnent du terrain, telles Lemon Jelly, Ambitious ou encore NoBrand, les entreprises locales doivent faire face à de nouveaux challenges.
L’export étant en progression constante, les griffes internationales sont de plus en plus exigeantes tant au niveau de la qualité des produits que de leur impact sur l’environnement. Cela passe par une optimisation des méthodes de production, un travail de recherche et développement basé sur le recyclage des matières plastiques, ou encore le choix des matières premières.
Avec l’explosion du marché des marques de sport, les entreprises portugaises doivent sans cesse attirer de nouveaux clients. Apiccaps les accompagne dans toutes leurs phases de développement, tant sur la partie commerciale, avec une présence sur les salons de mode, que sur leur image. Apiccaps développe notamment un magazine, Portuguese Soul, véritable outil de communication qualitatif mettant en scène les marques et entreprises locales à travers le monde.
Attirer les jeunes, un autre défi ! Renouveler la main-d’œuvre est l’une des priorités de ce secteur. La demande de production étant en perpétuelle augmentation, les entreprises se doivent de transmettre leur savoir-faire aux générations futures. Un challenge de taille !
Habitués à shooter des backstages ou autres loobooks, c’est la première fois que nous accédons à des chaines de production. Découvrez avec nous ces petites mains de l’ombre, ces artisans du bonheur, partagez avec nous leurs sourires, leur quotidien, et plongez en immersion dans des lieux rarement ouverts à des médias.