At home with Riley Wolf
En cette période tout particulièrement compliquée, nous avons souhaité laisser carte blanche à des stylistes, mannequins, anonymes, photographes, créateurs et autres créatifs pour une plongée en immersion dans leur intimité.
Découvrez avec nous l’envers du décor de leur confinement, leurs looks, leurs pensées, leurs appartements… Tel un journal intime, ils vous inviteront à découvrir l’invisible à travers une série de clichés réalisés par leurs soins. Pour ce nouvel épisode de ‘At Home With‘, partez à la rencontre du danseur Riley Wolf.
En ce moment
‘L’épidémie a eu un impact énorme sur ma vie et a considérablement changé ma situation. Je vivais en Israël au moment où elle s’est propagée et je n’ai eu d’autre choix que de retourner dans ma maison familiale à Londres. J’avais prévu d’y revenir vers la fin de l’année, une fois que mon contrat pour la compagnie de danse avec laquelle je travaillais aurait pris fin. Le confinement m’empêchant de danser, je n’avais plus aucun moyen de subvenir à mes besoins financiers. La seule option était donc de rentrer.‘
‘A Londres, j’ai eu la chance d’avoir la maison familiale pour moi tout seul. Cela m’a permis de digérer la situation et m’adapter à la vie londonienne (y compris le froid). L’une des premières choses que j’ai décidé de faire dès le début du confinement a été de commencer à me laisser pousser les cheveux. On verra si je tiens le coup !‘
‘J’ai également renoué avec un jeu auquel je jouais pendant mon enfance : ‘Animal Crossing‘. Étant tout seul, il s’est avéré être d’une excellente compagnie. J’ai aussi regardé l’émission ‘Big Brother‘ depuis la toute première saison. C’est fascinant de voir à quel point c’était beaucoup plus honnête à l’époque. Les candidats qui participaient à l’émission étaient beaucoup moins préoccupés par la renommée et la fortune mais davantage par l’expérience sociale elle-même.’
‘La psychologie a toujours été un sujet qui m’intéresse vivement, probablement parce que ma mère est ‘thérapeute cognitivo-comportementale‘. Je me souviens qu’elle avait adoré l’émission dès sa première diffusion en 2000. Elle disait que de saison en saison, elle devenait de plus en plus ‘fausse’, pleine de ‘wannabes’. Je n’avais jamais bien compris ce qu’elle voulait dire jusqu’à maintenant.’
Sa playlist
‘J’ai beaucoup écouté de musique durant le confinement ; une passion que j’ai hérité de mon père, musicien et producteur. Les jours ensoleillés, je m’assois dans mon jardin, mon endroit préféré de la maison, avec une enceinte et de quoi manger.‘
‘En ce moment, j’écoute un large éventail de genres et d’artistes, notamment : Cesária Evora, D-Block Europe, Hamza, DJ Flex, Erykah Badu, Balkan Beat Box, Gorillaz, Buju Banton, Damso, Fatima, DigDat, La Yegros, Vybz Kartel, Ini Kamoze, Ibrahim Maalouf…‘
Après le confinement
‘La première chose que je ferai après le confinement, c’est d’aller voir mes amis ! Au programme : rave, dance & skank toute la nuit.‘