Vendredi 10 février, il neige sur Paris. Direction l’Hôtel Le Pigalle pour une rencontre avec Charlotte OC. Un lieu familier, une rencontre surprenante. Pigalle est un quartier mythique, bouillonnant de créativité, véritable melting pot, attirant dealers, artistes, musiciens, filles de joie et aventuriers. On se pose autour d’un café pour échanger quelques idées. Elle se dévoile en toute transparence et me raconte son parcours, ses histoires de famille, me parle de ses sœurs, sa mère, ses déceptions, l’époque MySpace, son évolution et cette soirée mythique au Berghain. Une révélation artistique qui la propulse dans un univers à la limite du fantastique teinté de noir et blanc.



A la question fatidique de ses titres préférés, elle me dévoile une affection toute particulière pour Lips de The XX, mais aussi pour The Killing Moon du groupe Echo and the Bunnymen. Cette artiste aux multiples facettes, que l’on pourrait facilement comparer à BANKS, tant au niveau de son univers que de l’esthétique qui s’en dégage, se détache de ces préoccupations. « Pourquoi se comparer quand on peut être soi-même ? » Charlotte OC, une artiste aussi complexe qu’envoûtante, aussi belle que timide, aussi intrigante que surprenante.

