Direction Le Roch Hôtel pour une interlude musicale avec Eugénie. Celle qui bouscule les codes établis à coup de covers et de mashups survoltés en a encore beaucoup sous le pied. Timide au premier abord, son discours est précis, millimétré, elle compose ses textes comme des puzzles. Chaque idée devient une phrase, des mots abstraits deviennent des chansons. Seule dans sa chambre, elle s’inspire des toiles de sa mère, artiste-peintre, pour vous faire danser. Comme dirait le groupe Arsenik : ‘c’est une affaire de famille’.

A 22 ans, elle a encore tout l’avenir devant elle. Sur le programme elle conçoit ses premières compositions et y appose ses mots. D’abord en anglais, une langue dans laquelle elle se sent particulièrement à l’aise, puis en français. Un gage de sincérité m’explique-t-elle.


Cette artiste issue de la ‘génération playlist’, comme elle aime se décrire, jongle avec les styles. En mode shuffle, elle passe de Maggie Rogers (mon coup de cœur du moment) à Lapsley, de Paradis à Ed Sheeran, sans pour autant se faire influencer. Elle aime mélanger les sonorités avec comme nouvelle arme son pad. Elle décrit sa musique comme de la pop-électro imagée.






