Pour son deuxième défilé pour Louis Vuitton (troisième si l’on compte le “discret” Pre-Fall 2024 à Hong Kong en novembre dernier), Pharrell Williams s’est plongé dans son enfance en Virginie, lieu mythique dans la mythologie Far-West. Pour sa première collection avec la griffe française, la star américaine nous avait proposé ce qu’il sait faire de mieux : du camo, du streetwear, des imprimés; Pharrell nous dévoilait hier une collection plus personnelle, inspirée de là où il a grandi.
Si le Far-West a été maintes fois mis en images, que ce soit au cinéma avec Sergio Leone ou encore par les Frères Coen plus récemment, Pharrell le transpose dans une ère résolument plus contemporaine et moderne. Les tabliers se transforment en jupes que l’on porte sur son pantalon, les vestes workwear sont oversize tout comme les surchemises, les denims se voient cloutés reprenant le monogramme Vuitton.
Pharrell nous a servi un show magistral, à deux pas de la Fondation Louis Vuitton. À noter la présence de son ami de toujours Pusha T, ainsi que de l’escrimeur Français Enzo Lefort, récemment signé comme égérie de la marque à l’approche des Jeux Olympiques de 2024 à Paris.