Clap de fin pour la 8ème édition du Pitchfork ! Le festival a su proposer, comme à son habitude, une programmation éclectique, ambitieuse, attirant à la fois des artistes prometteurs et des stars internationales : Bon Iver, Chromeo, Mac DeMarco, Kaytranada ou encore Blood Orange.
Aux côtés de ces talents confirmés, le Pitchfork Music Festival aura aussi parié sur une programmation résolument novatrice avec Lewis OfMan ou Cola Boyy. Armée de son Polaroid Originals One Step+, la team se rend à la Villette pour trois jours de fête. Un Polaroid Originals, un choix ambitieux pour capturer un festival. Faible lumière, spots en pleine face, le défi était de taille. Banane vissée sur l’épaule, on navigue de concert en concert pour immortaliser les performances de nos artistes préférés.
Premier jour, on file écouter Cola Boyy ou Yellow Days. Étienne Daho nous délivre une performance remarquable. Un show surprenant où la lumière a toute son importance. Mac DeMarco clôture le bal. Un show empreint d’énergie et de folie. Nous prenons la direction de l’étage pour découvrir les pépites sélectionnées par Klin d’œil. L’occasion parfaite pour aller saluer les copains de Los Patos et admirer leurs créations. La fête se termine. Le public s’éclipse petit à petit pour ne pas manquer le dernier métro.
Deuxième jour, les festivaliers sont encore plus nombreux que le veille. De Lewis OfMan au show survitaminé de Bagarre en passant par Chromeo, l’adrénaline se fait sentir. De la maîtrise de Chvrches au Dj set dynamité de Kaytranada, le spectacle est à la hauteur de nos attentes. Blood Orange nous fascine avec son jeu de bandanas. On rejoint le Playground et l’espace Greenroom pour une session Karaoké. Impossible pour nous de ne pas pousser la chansonnette sur ‘Say My Name‘ des Destiny’s Child, titre spécialement sélectionné pour le festival et la cabane Kimchi Pop Box.
Troisième jour, l’ambiance est électrique et survoltée. Ruban Nielson, le chanteur du groupe Unknown Mortal Orchestra se glisse dans la foule. La sécurité se précipite et évite tout débordement. Bon Iver nous délivre un show magistral. Entre deux tubes, il nous enchante avec le titre ‘Lost In The World‘, écrit pour Kanye West. Un pur moment d’émotion. Le public se disperse. Le dernier jour du festival est toujours rythmé par les vibes électroniques. Jeremy Underground, DJ Koze, Peggy Gou, Avalon Emerson et Daniel Avery prennent le relais jusqu’au bout de la nuit. Certains continueront en after, d’autres s’éclipseront avant la fin des hostilités. A l’année prochaine Pitchfork !
Photos : Pierre Pomonti