Vendredi 29 novembre, direction le 11ème arrondissement pour une rencontre survitaminée avec la chanteuse Poupie. Fous rires et franc-parler seront les maîtres-mots de cet épisode. Quelques heures après la sortie de son dernier clip, ‘Ne m’invite pas‘, elle nous transporte le temps d’un instant dans son univers. Cette chanteuse aux multiples talents se livre et se délivre dans une interview sans concession.
Autodidacte, elle découvre le piano dès son plus jeune âge. Inspirée par les balades de son grand-père, elle s’amuse à l’imiter avant de trouver la note juste. Pas de solfège, les partitions au placard, elle improvise ses propres airs. La guitare ou encore le Ukulélé suivront dans la foulée.
Alphaville, Michael Jackson ou les Blues Brothers comme bande-son, elle se laisse bercer par des rythmes allant des années 60 aux années 80. Une seule exception à la règle : les compilations NRJ. Son style de prédilection reste le reggaeton ; une influence que l’on retrouve aujourd’hui dans les morceaux de son premier EP.
Instinctivement attirée par la musique ou le spectacle, c’est tout naturellement qu’elle occupe une place de choix dans l’une des comédies musicales de son école. Issue d’une famille nombreuse et poussée par ses proches, elle commence à enregistrer ses premiers morceaux très jeune. Elle vend ses premiers disques dans les couloirs de son lycée ou à ses ami(e)s : des CD enregistrés façon DIY sur Audacity.
C’est à 16 ans qu’elle rencontre son premier producteur. Il lui apprend tous les rouages du métier, lui fait découvrir de nouveaux genres musicaux, et la pousse à aller de l’avant. Curieuse et super dynamique, elle étoffe chaque jour sa culture musicale et affine son style. Des passages remarqués dans des télé-crochets la propulse sur le devant de la scène.
Elle compose, écrit et enregistre ses premiers titres. Plus à l’aise avec l’anglais à ses débuts, elle chante aujourd’hui en français agrémenté d’un zeste d’espagnol. Elle séjourne quelques temps à Madrid ou aux Canaries où elle se prend d’affection pour le reggaeton. Celle qui ne reste pas plus d’une heure à une soirée, se laisse volontiers porter par la musique.
Poupie relate dans ses textes des histoires fortes de sens. Toujours vrais, légèrement romancés, ses mots ne sont pas forcément des constats négatifs. Telle une introspection personnelle, elle pose ses lettres sur des feuilles blanches pour en tirer des leçons. Elle structure ses pensées, leur donne vie et les met en musique. On aime tout particulièrement le décalage entre la gravité des mots et la folie des beats. N’attendez plus pour découvrir l’univers de Poupie et écouter son premier EP éponyme.