À l’ouverture de la Fashion Week parisienne, Burc Akyol dévoile Gülistan — “le jardin de roses”. Une collection printemps-été 2026 pensée comme un hommage à la mémoire, à la liberté et à la beauté intérieure. Raffinée, vibrante et responsable.
Dès les premiers pas, sa grammaire se déploie : tailleurs aux lignes franches, panneaux fluides qui s’attachent ou s’abandonnent, robes en dentelle sous cuir noir, mousselines aériennes, soies nobles, pétales de rose transformés en boucles d’oreilles peintes à la main. Un mélange d’intensité et de délicatesse.
Le rose, fil conducteur, devient symbole de résistance et de passion contenue. Gülistan convoque les souvenirs d’Istanbul, la chaleur du flamenco, la densité des cultures. Mais ce qui fait la différence, c’est ce rapport au temps. Akyol refuse l’obsolescence : certaines pièces réinterprètent d’anciennes silhouettes, en partenariat avec eBay Endless Runway. La mode comme vestiaire à préserver, à transmettre.
En collaborant avec le Valette Atelier à Paris, le créateur renoue aussi avec le savoir-faire local et la précision des mains. Avec Gülistan, Burc Akyol signe un défilé intime et audacieux. Plus qu’une collection : une poésie à porter, une mémoire en mouvement, un geste durable.