Sous le pont de Passy, Julie Kegels a ouvert la Fashion Week de Paris avec un premier défilé électrique. La créatrice belge, déjà repérée par Dua Lipa et Rosalía, signe une collection pour les femmes qui jonglent entre bureau et dancefloor.
Ses silhouettes mêlent chemises froissées, nuisettes satinées et jupes transparentes. Les imperfections, un rouge à lèvres qui déborde, une bretelle mal attachée, une robe froissée, deviennent détails désirables. La femme Kegels est pressée, libre, un peu décoiffée mais toujours assurée.
Les sacs ressemblent à des housses de vêtements, prêts à transporter une vie entière. Les bijoux sont autocollants, les escarpins recouverts de paillettes, et les jupes se coincent volontairement dans les sous-vêtements. Rien n’est laissé au hasard : chaque “accident” devient style.
Entre humour, sensualité et réalisme, Julie Kegels crée un vestiaire pour les femmes d’aujourd’hui : puissantes, imparfaites, et résolument vivantes.
