Présenté le 5 octobre lors de la Fashion Week de Paris, le défilé Paloma Wool s’ouvre comme un rêve éveillé. Dans un hall tamisé du 16ᵉ arrondissement, les silhouettes se projettent en grand format sur les murs, ombres mouvantes au rythme d’une lumière douce. L’atmosphère est suspendue, presque liquide, entre réalité et illusion.
La créatrice barcelonaise explore la transparence avec la délicatesse d’un souffle : voiles de soie, mailles aériennes, lingeries pastel bordées de couleurs vives. Les tons sable s’animent d’éclats de cyan et de vert néon, des capes diaphanes frôlent les épaules, les sequins se glissent dans les tricots faits main, jouant avec la lumière et la fluidité des matières.
Les détails racontent une tendresse nouvelle : minuscules poches, polos boutonnés sur le côté rappelant les bodys d’enfants, clin d’œil à la récente maternité de Paloma. Aux pieds, des escarpins en cuir perforé à pois prolongent ce jeu d’innocence et de sensualité. Une collection fraîche, intime et joyeuse, empreinte d’une nostalgie des années 2000 et de cette légèreté propre aux étés où tout semble encore possible.
